L'heure du bilan!
Contrairement aux apparences, j'adore prendre le temps de bidouiller sur le net. Je passe la plus part de mon temps dans la journée sur le net dans le cadre de mon boulot. Le hic, j'aimerai passer du temps sur le net pour mon propre plaisir, ma culture personnelle. Au lieu de ça, je zone sur des SIM (je vous raconterai un jour), je regarde le positionnement de mes concurrents... bref. Ma webaddiction se limite à ma demie heure de Pinterest tous les soirs.
A 35 ans, (mon age depuis quoi... 1 semaine), je commence à me torturer l'esprit. Normal, nous les femmes nous aimons bien nous torturer l'esprit. Les questions philosophiques me taraudent : quelle évolution ? Est-ce que ce que je fais me plait encore ? où pire !!! est-ce que je fais encore bien, ce que je fais depuis 12 ans ... Je vous rassure, j'ai bien évolué tout au long de ma carrière professionnelle mais là, quelques événements récents me perturbent au point de ne plus arriver à me projeter.
Après avoir sondé quelques connaissances aguerries, je vais me lancer dans l'introspection. Le mot et jeter et en moins de 24 heures je suis passée du stade déprime au stade, pas complètement, mais presque, euphorique. Je vais faire un bilan de compétences!
A écouter mon entourage professionnel je suis compétente et performante dans ce que je fais. Mais il ressort toujours, au détour d'une discussion, que je manque de confiance en moi. Si vous êtes comme moi, votre meilleur ami ou pire ennemi, votre ombre, c'est votre capacité à vous remettre en cause sur à peu près tout, tout le temps et sans franchement que ce sentiment soit fondé.
Alors, après les passages forcés au Projet Personnel Professionnel de ma jeunesse à l'IAE, je fais fasse à mes 35 ans et au bilan de compétences.A ce stade ma direction est à fond sur ce projet (qui les rassurent car me canalise un brin) mais je dois débriefer avec mon service RH pour savoir quel cabinet, quel format...
De nature plutôt curieuse et avide d'apprentissages de toutes sortes, il me tarde de me plonger là-dedans. Je sais que je ne trouverai pas forcément les clés ou les réponses à mes attentes, la définition exacte de mes objectifs, mais le fait de pouvoir parler, mettre à plat mon "vide" va déjà être un soulagement : verbaliser ce qui me gène, me freine.
J'ai adoré Gaëtan qui m'a dit hier lors d'un déjeuner très orienté (et volontairement!) sur ce sujet qu'il fallait que je "dé-passionne".
Alors dé-passionnons gaiement !!!
La suite au prochain épisode (en espérant que ce ne sera pas dans 6 mois !). En attendant, si quelques bloggers/euses veulent partager leur expérience du bilan de compétences, alors, s'il vous plaît, faites !
Bonne soirée